Pour commencer, l’astronomie est l’une des plus vieilles sciences. Elle s’intéresse à l’étude des astres dans l’univers d’un point de vue physique et chimique. Cette observation des astres est principalement permise grâce à l’optique. Nous pouvons définir « l'optique comme une branche de la physique qui s’intéresse aux comportements et aux propriétés de la lumière. »

Nous verrons donc par la suite que la pratique de l’astronomie nécessite donc quelques bases en sciences de l’optique.

Dès lors, nous pouvons comprendre que l’observation du ciel va être permise par une analyse de la lumière. Suivant ce que l’on va choisir d’analyser et en fonction du matériel que l’on va utiliser, nous n’observerons pas les mêmes choses.

Contrairement aux idées reçues, le premier instrument optique nécessaire pour faire de l’astronomie n’est pas un télescope, mais belles et bien nos yeux. En effet, c’est logique, mais il nous arrive d'oublier qu’ils sont l’instrument optique le plus abouti qu’il existe et surtout le seul qui ne puisse être remplacé.

Je commence donc ce petit guide avec un message de prévention d’une extrême importance : Que ce soit avec ou sans télescope ne jamais regarder une source de lumière d’intensité trop élevée avec les yeux, comme le soleil ! Le matériel pour les observations solaires doit être de grande qualité et vérifié avant et après chaque utilisation.

A partir de là, vos yeux ainsi qu’une carte du ciel font parti de votre premier package d’astronomie, totalement gratuit. Vous pouvez observer dans le ciel les étoiles (formant des constellations), repérer les planètes, des comètes, des « étoiles filantes », et apercevoir quelques détails de la lune.

Cependant, après quelques temps à vous repérer dans le ciel vous souhaiterez sûrement avoir de plus fins détails de ce que vous observez déjà ou encore observer de nouveaux astres, jusqu’à là, invisible à l’œil. C’est pourquoi vous souhaiterez sans doute observer dans un télescope. Pour cela, il y a 2 solutions : Soit vous avez un ami super sympa qui vous prête son télescope, soit vous cassé la tirelire. Et vous vous renderez très vite compte qu’il faut casser plusieurs tirelires.

C’est donc pourquoi je propose de transmettre quelques informations pour minimiser les dépenses en faisant des choix judicieux en fonction des attentes de chacun. Toutes ces informations sont le fruit de nombreuses recherches afin de regrouper un maximum d’informations facilements accessibles.

La première image qui nous vient à l’esprit lorsque nous pensons à l’astronomie, est une personne derrière un télescope avec l’œil à l’oculaire. Cependant, il existe une diversité de manière pour pratiquer l’astronomie. Pour ma part, je distingue 6 grandes manières de pratiquer l’astronomie amateur :

La première accessible à tous et la plus ancienne, l’observation visuelle. Elle ne nécessite pas forcément de matériel. Le niveau de complexité dans ce domaine varie du niveau facile à extrêmement difficile en fonction des astres ciblés.

La seconde nécessitant à minima un télescope et une caméra, que l’on nomme l’observation numérique ou le visuel assisté. L’objectif est de révéler à travers l'utilisation d'une caméra, de plus fins détails tel que la couleur, que l’œil ne peut apercevoir à travers un même télescope. Cette manière de pratiquer se situe entre l’observation visuelle et l’astrophotographie en termes de contrainte budgétaire. Cependant, elle nécessite à quelques choses près les mêmes compétences qu’en astrophotographie.

La troisième manière est l’astrodessin. Elle se base sur la méthode d’observation visuelle principalement mais nécessite plus d’expérience afin de pouvoir retranscrire les observations par le dessin. Des connaissances en dessin sont bien évidemment requises.

La quatrième, qui s’avère être la manière la plus moderne pour pratiquer et faire partager l’astronomie, l’astrophotographie. Elle est connue de tous notamment grâce aux clichés impressionnants du télescope Hubble et plus récemment du télescope James Webb. Cette pratique reste beaucoup plus couteuse que l’observation visuelle et nécessite d’avoir acquis une majorité des bases de connaissances de l’observation visuelle. De plus, des compétences supplémentaires doivent être développées sur la prise en main du matériel ainsi que le traitement de l’image, ce qu’il la place à un niveau de difficulté modérément élever. Cependant, avec quelques heures de pratiques l’expérience vient rapidement.

La cinquième manière est la spectrographie, qui est beaucoup moins évidente puisqu’elle nécessite un matériel de qualité ainsi que des connaissances scientifiques bien plus avancées. Elle permet d’étudier la composition chimique des astres.

Et enfin la dernière manière est par procuration. En effet, il n’est pas nécessaire de posséder de matériel pour observer des astres, de nombreux outils favorisent le partage d’informations et de photographies nous permettant d’éveiller notre curiosité.